Obtenez le look : berserker viking

Le terme "berserker" trouve son origine dans le mot vieux norrois "berserkr," qui se traduit par "chemise d'ours" ou "guerrier ours." Cette appellation reflète peut-être la force indomptable et le courage sauvage qui caractérisaient ces guerriers.

Le berserker peut être associé à des bandes de guerre présentes dans de nombreuses cultures indo-européennes. Dans les cultures indo-européennes, les jeunes hommes rejoignaient souvent une bande de guerre (kóryos) pendant leur adolescence. Ce groupe ou culte était dédié à un dieu ou un animal comme le loup, le sanglier ou l'ours. Des exemples incluent les Berserkers germaniques, les Fianna celtes, les Velites romains et les Krypteia spartiates. Ces animaux symbolisaient des qualités telles que la ruse, la force et l'agressivité.

Après des épreuves rigoureuses, les jeunes hommes vivaient plusieurs années comme des guerriers sans terre dans la nature. Au sein de groupes de deux à douze membres, des actions sans loi, telles que des raids nocturnes et le vol de bétail, étaient courantes. Leurs possessions se limitaient à armes, et ils vivaient en marge de la société, dépendant de ce que la nature offrait. Ils se concentraient sur le combat, la chasse et le pillage, ainsi que sur le récit d'histoires héroïques du passé et de légendes sur des héros semi-mythologiques..

La période d'initiation au sein du kóryos marquait le passage au statut de guerrier adulte et se terminait généralement par la participation à la tribu ou à la cité-État. Symboliquement, les kóryos étaient associés à la mort et à la liminalité, mais aussi à la fertilité et à la débauche sexuelle.

Le relief de la colonne de Trajan montre peut-être un berserker germanique lors des conquêtes romaines de la Dacie en 101-106 apr. J.-C. Les scènes montrent ses soldats romains ainsi que des troupes auxiliaires et des alliés des régions frontalières de Rome, y compris des guerriers tribaux des deux côtés du Rhin. Des guerriers sont représentés pieds nus, torse nu, avec armes et des casques associés aux Germani. Dans la scène 36 de la colonne, certains de ces guerriers sont ensemble, certains portent des coiffes d'ours et d'autres des coiffes de loup. Nulle part ailleurs dans l'histoire, des guerriers germaniques ours et loup ne sont réunis avant 872 après J.-C., avec la description de Thórbiörn Hornklofi 's de la bataille de Hafrsfjord lorsqu'ils combattaient ensemble pour le roi Harald Fairhair de Norvège.  

Au printemps 1870, quatre moulages en bronze du 6ème-7ème siècle ont été découverts en Suède, représentant peut-être le rituel Berserker. Sur l'une des plaques de Torslunda, deux guerriers armés de épée et lance sont représentés. Tous deux portent un casque avec un motif de sanglier ou d'ours. Cette image pourrait faire référence au culte du sanglier. 

La deuxième plaque montre l'image d'un homme torse nu tenant un hache. En face de lui se trouve un ours qu'il tient avec un ceinture.  

Cette image pourrait représenter le rituel d'initiation où l'initié devait combattre un ours. Et vaincre un ours pour devenir lui-même un ours. 

Une autre image montre un guerrier vêtu d'une peau d'ours et armé de épée et dague entouré d'ours. Cela pourrait symboliser le berserker vivant parmi ses semblables, les ours. 

La dernière plaque montre un guerrier avec épée et deux lances portant un casque cornu. À côté de lui se tient un homme vêtu en loup ou en ours, sa tête se fondant complètement dans une tête d'animal, il est armé de lance et épée. Cela pourrait symboliser la métamorphose que subit le guerrier loup ou ours avant d'accomplir des actes guerriers. 

Une fresque du 11ème siècle. La cathédrale Sainte-Sophie à Kiev montre un rituel berserker qui aurait pu être exécuté par la garde varangienne. D'un côté, un homme avec pantalon et un court tunique est visible. Il porte un grand Hache danoise / hache de Danois, pour lequel la garde varangienne est connue. Dans son autre main, il tient un bouclier. En face de lui se tient un homme au torse nu. Il était peut-être armé d'un lance, mais cela n'est plus visible sur la fresque. Sa tête s'est transformée en tête d'animal, peut-être un ours ou un loup. 

Une représentation plus nuancée d'un possible berserker se trouve dans les différentes pièces du jeu d'échecs de Lewis. Ce jeu d'échecs a été retrouvé sur l'île de Lewis en Écosse, mais il a probablement été fabriqué en Norvège et date du XIIe siècle. La pièce d'échecs montre un guerrier équipé de bouclier, épée et d'un casque. Il mord sur son bouclier. Une pratique attribuée aux berserkers lorsqu'ils deviennent enragés. 

Pendant les combats, les berserkers avaient des accès de rage. Ils hurlaient comme des animaux sauvages, avaient de la mousse autour de la bouche et mordaient les bords de leur boucliers. Selon la croyance, ils étaient immunisés contre acier et le feu pendant ces attaques, et infligeaient des dommages considérables aux troupes ennemies. Une fois cette rage retombée, ils devenaient faibles et dociles. On trouve des récits dans les sagas.

"Devenir fou" était considéré comme "hamask", ce qui signifie dans ce cas "changer de forme", avec le sens de "entrer dans un état de rage sauvage". Certains érudits ont interprété ceux qui pouvaient se transformer en berserker comme 'hamrammr' ou "fort de forme" – littéralement capables de changer de forme pour prendre l'apparence d'un ours. Par exemple, dans la saga d'Egil, un groupe d'hommes accompagnant Skallagrim pour voir le roi Harald à propos du meurtre de son frère Thorolf est décrit comme "les hommes les plus difficiles, avec une touche de sinistre chez certains d'entre eux... ils [étaient] plus construits et formés comme des trolls que comme des êtres humains." Cela est parfois interprété comme le groupe d'hommes étant 'hamrammr', bien qu'il n'y ait pas de consensus large.

Dans une autre histoire, des hommes ont vu un grand ours marcher en tête avec le roi Hrolf et rester toujours près du roi. Cet ours tuait plus d'hommes avec ses pattes avant que n'importe quels cinq champions du roi. Hrólfr Kraki, un berserker capable de se transformer en ours, utilisait ce pouvoir pour combattre pour le roi Bödvar Bjarki. Un exemple de "hamrammr" apparaît également dans l'histoire de la Saga de Hrólfr Kraki.

Les guerriers-loups apparaissent dans les légendes des Indo-Européens, Turcs, Mongols et cultures amérindiennes. Les guerriers germaniques qui symbolisaient les loups ont laissé leur présence via boucliers et des étendards capturés par les Romains et exposés dans l'armilustrium à Rome.

Un exemple de ces guerriers-loups provient de l'Allemagne de l'époque des migrations, qui faisait partie de la même tradition. Dans diverses légendes, des guerriers enragés portant des peaux de loup sont désignés sous le nom d'Ulfheðnar ("Manteaux de loup"; singulier Ulfheðinn). Ils sont mentionnés dans la saga de Vatnsdæla, le Haraldskvæði, et souvent décrits avec un épée comme caractéristique distinctive. On suppose qu'ils étaient des berserkers portant une peau de loup. Ainsi, un guerrier avec une peau de loup est décrit comme 'un guerrier avec une peau de loup et apparemment le danseur borgne dans le casque avec des cornes d'oiseau, généralement interprété comme un signe d'une scène indiquant une relation entre le berserkgang et le dieu Odin'. Une plaque de casque de Torslunda montre également une scène d'un guerrier borgne avec un casque à cornes d'oiseau, probablement Odin, à côté d'un guerrier à tête de loup armé d'un épée. Ces guerriers étaient décrits comme enragés, mordant leur boucliers et étant immunisés contre le feu et fer. Ce phénomène est connu sous le nom de 'devenir enragé'.

Parfois, les Ulfheðnar sont décrits comme des guerriers spéciaux d'Odin, des hommes qui se transformeraient en loups 's la nuit. Un exemple de cela est Kveldulf dans l'Egil's Saga, un berserker qui portait la peau d'un loup sur son chemise de mailles. Contrairement aux berserkers, il y a peu de références directes aux Ulfheðnar, mais ils sont souvent mentionnés dans les sagas comme une suite d'élite, comme dans la saga de Grettir et la saga du roi Harald à la Belle Chevelure.

Les sangliers jouaient un rôle important dans le paganisme germanique et étaient présents tant dans la mythologie que dans les pratiques religieuses, notamment en lien avec les Vanir, Freyr et Freyja. Il est suggéré que des guerriers, similaires aux berserkers, pouvaient se transformer rituellement en sangliers pour obtenir force, courage et protection pendant les combats. On spécule que ce processus pourrait être lié au port de casques de sanglier dans le cadre d'un costume rituel.

Les berserkers jouent un rôle marquant dans de nombreuses sagass et poèmes. Dans les récits anciens, les berserkers étaient souvent présentés comme des gardes du corps, des soldats d'élite et des champions des rois. Cependant, cette perception évolue avec le temps, les sagas ultérieures décrivant les berserkers comme des vantards plutôt que des héros. Cela correspond au fait que le christianisme s'opposait de plus en plus au rituel des bandes de guerre. Ils étaient dépeints comme des hommes prédateurs qui pillaient sans distinction, menaient des raids et semaient la mort et la destruction.

En 1015, Jarl Eiríkr Hákonarson de Norvège interdit les berserkers. Le Grágás, le code de lois médiéval islandais, condamnait les guerriers berserkers à l'exil. Dès le 12e siècle, les bandes de guerre berserker organisées avaient disparu.

Dans ces récits, les berserkers peuvent être classés en quatre types distincts : le Berserkr du roi, le Berserkr défiant la salle, le Hólmgangumaðr et le Berserkr viking. À des époques ultérieures, le berserker était même vu par les interprètes chrétiens comme un 'diable païen'.

La plus ancienne référence connue au terme "berserker" se trouve dans le Haraldskvæði, un poème scaldique composé à la fin du IXe siècle par Thórbiörn Hornklofi en l'honneur du roi Harald à la Belle Chevelure. Dans ce poème, ils sont décrits comme ulfheðnar, ce qui se traduit par "hommes vêtus de peaux de loups". La saga Haraldskvæði décrit les berserkers de Harald de cette manière :

Je le demanderai aux fureurs, vous buveurs de sang,

Ces héros intrépides, comment sont-ils traités,

Ceux qui vont au combat ?

Ils sont appelés peaux de loup. Dans le combat

Ils portent des boucliers sanglantes.

Rouge de sang sont leurs lances quand ils viennent se battre.

Ils forment un groupe fermé.

Le prince met sa confiance dans de tels hommes

Qui tranchent à travers les boucliers ennemies.

L'historien et poète islandais Snorri Sturluson (1179–1241) a écrit la description suivante des berserkers dans sa Ynglinga saga :

Ses (Odin's) hommes couraient en avant sans armure, étaient fous comme des chiens ou des loups, mordaient leurs boucliers, et étaient forts comme des ours ou des bœufs sauvages, et tuaient les gens d'un coup, mais le feu ou fer ne les affectait pas. Cela s'appelait Berserkergang.

Cette fureur, appelée berserkergang, ne se manifestait pas seulement dans le feu de la bataille, mais aussi lors de travaux pénibles. Les hommes ainsi saisis accomplissaient des choses qui autrement semblaient impossibles pour la puissance humaine. On dit que cet état commençait par des frissons, des claquements de dents et une froideur dans le corps, puis le visage enflait et changeait de couleur. Cela s'accompagnait d'une grande ardeur qui se transformait finalement en une grande rage, sous laquelle ils hurlaient comme des bêtes sauvages, mordaient le bord de leurs boucliers et abattaient tout ce qu'ils rencontraient sans faire de distinction entre ami ou ennemi. Lorsque cet état cessait, une grande faiblesse mentale et physique suivait, qui pouvait durer un ou plusieurs jours.

Lorsque des villages vikings partaient en guerre ensemble, les berserkers portaient souvent des vêtements spéciaux, par exemple fourrure d'un loup ou d'un ours, pour indiquer que cette personne était un berserker et ne serait pas capable de distinguer ami de l'ennemi dans le "bersærkergang". De cette manière, les autres alliés savaient qu'ils devaient garder leurs distances

Quand des villages vikings partaient en guerre ensemble, les berserkers choisissaient souvent des vêtements spéciaux, comme le fourrure d'un loup ou d'un ours, pour indiquer qu'ils étaient des berserkers. Ainsi, pendant le "bersærkergang", ils ne pouvaient pas distinguer ami et ennemi, et les autres alliés savaient qu'ils devaient rester à distance.

Selon certains chercheurs, certaines explosions de rage pourraient avoir été intentionnellement provoquées par l'utilisation de drogues, telles que des champignons hallucinogènes ou une consommation excessive d'alcool. Bien que cela fasse l'objet de nombreuses discussions, cette théorie est appuyée par la découverte de graines de la plante jusquiame (Hyoscyamus niger) dans une tombe viking exhumée en 1977 à Fyrkat, au Danemark. Une analyse des symptômes causés par Hyoscyamus niger correspond aux symptômes attribués à l'état de berserker, ce qui suggère qu'elle pourrait avoir été utilisée pour générer leur humeur belliqueuse. D'autres explications de la folie des berserkers incluent l'hystérie auto-induite, l'épilepsie, les troubles mentaux et d'autres causes.

Nous avons basé ce Berserker sur les différentes images et descriptions du Berserker. De plus, nous avons ajouté des ajustements pratiques, car il serait un peu étrange d'expérimenter avec la fourrure d'un véritable ours. Le berserker que nous avons assemblé s'appelle Harald et vivait au 9ème siècle en Norvège. Si vous souhaitez créer un berserker germanique plus ancien, il vous suffit d'échanger le pantalon et le bandes de jambe pour un pantalon Thorsberg.

Nous rencontrons des berserkers comme Harald partout dans le monde viking. L'image de Kiev et les descriptions de l'empire byzantin montrent que les Berserkers existaient de Constantinople à l'Islande. 

Harald porte un pantalon viking qui était utilisé partout. Ils sont notamment représentés sur la tapisserie du navire d'Oseberg.

Harald porte bandes de jambe sur son pantalon. Ces bandes de jambe sont tissés en motif chevrons. Mais d'autres sont bien sûr possibles

Les chaussures vikings que Harald porte sont le modèle connu de Jorvik (York). York faisait partie du Danelaw. Éventuellement, un berserker peut également être représenté sans bandes de jambe et chaussures. 

Le ceinture que porte Harald est relativement simple et date du 9e siècle. Il n'est pas tout à fait clair à quel point les Berserkers étaient riches. En tant que forces spéciales et garde du corps du roi, ils pourraient bien sûr être riches. Mais rien n'est connu à ce sujet. 

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Maintenant, la partie délicate, comment représenter une peau d'ours sans avoir à chasser un ours. Nous avons créé deux approches pour cela, chacune avec ses propres avantages et inconvénients.

L'avantage de ce manteau de fourrure est qu'il vous garde au chaud. Surtout si vous allez à des événements plus froids en tant que berserker, il est agréable de porter quelque chose de plus chaud. Vous pouvez facilement enrouler ce manteau autour de vous. Un autre avantage est que ce manteau est doté d'une capuche. Les berserkers portaient peut-être une tête d'ours sur leur tête. Avec cette capuche bordée de fourrure, vous pouvez simuler cela. 

Un inconvénient est que d'autres Vikings portaient également des manteaux de fourrure. Le berserker se distinguait en portant de la fourrure d'ours. Il pouvait donc être clairement distingué des autres Vikings.

La peau d'ours peut être simulée en utilisant un col en fourrure noir ou brun. Avec ce collier, vous vous distinguerez davantage des autres vikings. Surtout si vous avez le torse nu sous le col en fourrure. Un avantage supplémentaire est que vous pouvez vous battre beaucoup plus facilement avec ce col en fourrure qu'avec un manteau de fourrure. 

La tête d'ours que le berserker portait peut-être sur sa tête peut être simulée avec un chapeau en fourrure. 

Les images historiques montrent le berserker avec des lances et des épées. Partant du principe que les berserkers étaient probablement des guerriers professionnels, cela pourrait justifier un épée, qui était coûteux. 

Dans cette composition, Harald est armé de deux Viking haches. Les Haches étaient moins chers et universellement disponibles. Souvent, nous voyons que les guerriers vikings étaient enterrés avec plusieurs haches, c'est pourquoi nous avons équipé le berserker de deux haches. On ignore si les Vikings utilisaient également plusieurs haches en même temps dans le combat. 

Les berserkers utilisaient boucliers. Ils sont connus pour mordre les bords de leur boucliers avant le combat. Nous avons équipé Harald d'un bouclier rond viking standard.

Le berserker sera sans aucun doute couvert du sang de ses ennemis pendant le combat. Avec deux types différents de sang factice, vous pouvez créer différentes structures de sang.